Les propriétaires des journaux qui ont fustigé, en une, ceux qui ont sifflé la marseillaise, sont de grands capitaines d'industries qui traitent une partie de leurs affaires en utilisant des paradis fiscaux.
Une question : qu'est-ce qui représente le mieux les valeurs défendues par la France, une chanson, un tissu tricolore ou la garantie qu'on peut encore dire sans sourire que la fraternité et l'égalité font partie du tryptique de notre devise nationale ?
Dernière remarque enfin, si l'on ne veut pas que la marseillaise soit sifflée, il n'y a aucune raison de ne pas la remplacer par le petit bonhomme en mousse, par exemple. Soit la marseillaise est un chant hautement symbolique et elle n'a pas à être galvaudée sur un stade de foot, soit c'est un chant comme un autre et il n'y a aucune raison de ne pas en siffler des paroles qui sont aujourd'hui parfois à la limite de ce qui est tolérable en matière de ségrégation.
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