Je vois d'ici le froncement de nez et la légère moue de dégoût que vont arborer les plus délicats des visiteurs d'abracadablog à la lecture de ce billet. Mais voilà, si l'on veut aborder tous les problèmes de la vie et décider ne pas faire abstraction des plus personnels et des plus gênants, on est bien obligé d'envisager les moments où notre corps décide d'expulser un trop plein par des voies réservées à cet usage.
Deux états-uniens, Josh Richman et le docteur Anish Shet se sont penchés sur le problème et ont commis un petit opuscule, traduit par Alice Marchand, sur le sujet. C'est assez complet, on y détaille les différentes formes et leurs variantes. Ca va du déjà-vu au bis, en passant par le mastodonte, la fée brune, la coulée verte, le cercle de feu ou les selles de la vie conjugale.
Chaque production fait l'objet d'un descriptif visuel ainsi que des sentiments qu'elle inspire, elle est pourvue d'un nom et d'un certain nombre de synonymes. tout de suite après le docteur Colombin en donne les tenants et les aboutissants scientifiques.
Le bouquin est également parsemé de petits renseignements supplémentaires (rubrique "Pour pousser plus loin") et d'informations, genre "Le caca dans le royaume animal", voire de débat : "Assis ou Accroupi"
Des détails sur les auteurs : Josh Richman a rencontré le coauteur de cet ouvrage pendant le premier cycle de leurs études, à l'université Brown, et c'est leur fascination commune pour les différentes variétés de caca qui les a poussé à écrire ce livre ensemble. Josh est titulaire d'un MBA de Stanford et vit dans la région de San Francisco.
Le Docteur Anish Sheth a obtenu son diplôme de médecin à l'université Brown et dirige aujourd'hui le service de gastro-entérologie de la faculté de médecine de Yale. Il vit dans le Connecticut avec sa femme et son fils de deux ans.
Je termine ce billet par une brève de comptoir que j'ai vu interprétée de façon magistrale par Jean Carmet dans l'excellente émission Palace :
- Il a du être rudement étonné le premier homme qui a fait caca !
Ca laisse effectivement songeur.
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